Réemploi : d’après le Code de l’Environnement, le réemploi s’oppose à l’usage unique et désigne “toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus”.
Réutilisation : c’est du réemploi, mais avec un autre mot
Recyclage : le Code de l’Environnement définit le recyclage comme “toute opération de valorisation par laquelle les déchets sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins”.
Taux de recyclage : pour un type d’emballage correspond au nombre d’emballages recyclés par rapport à la quantité totale d’emballages de ce type mis sur le marché. En 2020, le taux de recyclage de l’acier était de 100%, celui du verre de 85%, tandis que celui du plastique n’était que de 28%.
Recyclé : un emballage fabriqué à partir de matériau recyclé signifie que le matériau à partir duquel il est produit est issu du recyclage. Cela ne signifie pas forcément que l’emballage est recyclable.
Recyclable : un emballage est recyclable quand le matériau avec lequel il est produit peut être traité par une filière de recyclage afin d’être transformé et réintroduit das la chaîne de production d’autres emballages.
Upcycling / Surcyclage : le surcyclage est l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut »
Downcycling / Décyclage : c’est le procédé par lequel on transforme un déchet matériel ou un produit inutile en un nouveau matériau ou produit, de qualité ou de valeur moindre.
Revalorisation : Valoriser ou revaloriser un déchet (produit / matériel…) revient à le transformer en un autre produit, matériel ou énergétique.
ADEME : l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ou Agence de la Transition Écologique est une institution publique qui a pour mission d’accompagner la mise en oeuvre des politiques publiques environnementales et énergétiques.
Analyse de Cycle de Vie (ACV) : l’ACV est une méthode d’évaluation de l’impact écologique d’un produit se basant sur les ressources nécessaires à la production, le transport, le traitement et toutes les autres étapes de vie de ce produit.
Consigne : la consigne est un moyen d’inciter le retour d’un emballage par le consommateur. Ce dernier paye une somme supplémentaire au moment de l’achat, qui lui est remboursée lorsqu’il retourne l’emballage consigné. Cette compensation peut également s’effectuer sous forme de bon d’achat, de points de fidélité,etc. Une consigne peut être mise en place en vue du recyclage ou du réemploi d’un produit.
Compensation carbone : le principe de compensation carbone repose sur l’idée qu’une émission de CO2 émise par une entreprise, un particulier ou une collectivité, peut être compensée par une autre entreprise, un autre particulier ou une autre collectivité qui finance et met en oeuvre un projet visant à réduire ces émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, la structure qui réduit son impact carbone grâce à un éco-projet, se voit récompensée d’un crédit carbone, qu’elle peut ensuite revendre à une structure plus polluante.
Émission de CO2 : la quantité de dioxyde de carbone générée par une activité est une des unités de référence pour mesurer son impact environnemental.
Économie circulaire : opposée au modèle économique linéaire, elle vise à limiter le gaspillage des ressources en s’appuyant sur 3 piliers : la gestion des déchets, l’offre des acteurs économiques et la demande et le comportement des consommateurs
Développement durable : cette notion a été officialisée lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992. Madame Gros Harlem Brundtland, Premier Ministre de Norvège le définissait comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs« .
Éco-organisme : il s’agit d’une structure privée à but non lucratif qui, moyennant une contribution financière, prend en charge la fin de vie des produits mis sur le marché par les distributeurs et industriels. Par exemple, Citeo est un éco-organisme qui finance la collecte et le recyclage des déchets, tandis que Refashion s’est spécialisé sur la filière textile.
Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) : elle repose sur le principe que les producteurs sont responsables de la fin de vie des produits qu’ils mettent sur le marché. À ce titre, les producteurs payent des éco-organismes qui gèrent la collecte et le traitement de leurs produits.
Éco-contribution / Éco-participation : l’éco-participation ou éco-contribution, est un coût ajouté au prix de vente des appareils électriques ou électroniques ou à des éléments d’ameublement vendus en France.
Emballage primaire : c’est l’emballage qui est au contact direct d’un produit. Par exemple, une brique de lait est un emballage primaire.
Emballage secondaire : il permet de conditionner plusieurs emballages primaires ensemble, à l’image des films plastiques qui rassemblent les bouteilles par pack de 6.
Emballage tertiaire : ce type d’emballage est surtout utilisé pour la manutention et le transport de produits en grande quantité. Une palette recouverte d’un film plastique étirable est un emballage tertiaire.
Loi AGEC : la loi Anti-Gaspillage et pour l’Économie Circulaire vise à rendre les modes de production et de consommation plus circulaire. Elle est construite autour de 5 grandes axes : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, utter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée et mieux produire. En ce qui concerne les emballages à usage unique contre lesquels lutte Petrel, la loi AGEC prévoit la fin de leur mise en marché d’ici 2040.
Reverse logistique : la logistique de retour, ou “reverse logistique” est l’ensemble des flux logistiques qui permettent le retour d’un emballage par le client.